zaterdag 27 september 2008

BART DEWEVER (OUT) + KRISTIAN PEETERS (IN)

BART DEWEVER (OUT) + KRISTIAN PEETERS (IN)
De man die uit het O ZO CHRISTELIJKE MIDDENSTANDSVERBOND over de hoofden heen en zonder langs de stembus te passeren, in de CVP, thans BP

(Belgicistische Partij, naamgeving Digitalia, Wettelijk Gedeponeerd Merk),

gedropt werd, en die thans met Napoleon-allires door de rangen schrijdt als Vlaams Minister-President, is bevallen van een uitgebreid tweeling-interview met His Masters Voice, de Geitenboer, in Le Standaer. Niet dringen, allen daarheen.
Voor het nageslacht heb ik een paar lijnen bewaard. Vooral de geïnspireerde term ‘voortschrijdend inzicht’ vind ik fantastisch gevonden. Het is een woord op het lichaam van elke TJEEF geschreven…Een TJEEF neemt dus geen bocht van 180 °, hij draait nooit kazak, neen, hij gedraagt zich naar zijn voortschrijdend inzicht….Waarlijk; die man is goud waard om zijn partij naar de afgrond te begeleiden. Waarvoor dank bij voorbaat! En daarover zal MIJN INZICHT nooit voortschrijden: ik blijf standvastig in mijn overtuiging! De BP is dodelijk voor elke Vlaming!

Peeters: 'Dat is het voortschrijdend inzicht, zoals ik dat noem. In Vlaanderen betekende “gemeenschap, snel de Vlaamse regering met de minister-president. In Wallonië maakt men een andere keuze. Ik wou alleen dat er geen onderhandelaars kwamen die gewoon een tekstje zouden komen aflezen en die voor alles wat er gezegd werd, zouden moeten terugkoppelen.'

Terzlfdertijd ben ik in de Libre gaan neuzen….Sorry voor de taal van Marianne, maar door de vertaling zou teveel van de oorspronkelijkhe schoonheid verloren gaan. En daar vond ik de Leider der Vier Weverkens die ter botermarkt zouden gaan – maar de boter die was er te diere….
Persoonlijk kan ik Bart Dewever tot op zekere hoogte volgen. Zelfs met een zekere sympathie. Tot hij begint over LDD en de grote walg voor zijn medestrijders van het Vlaams Belang. Dat moet de lezers van de Libre welgevallig in de oren klinken, wat ook de bedoeling is….Waar zat zijn spreekwoordelijk gezond verstand op dat ogenblik? Tja, waar was het gezond verstand van Keizer Nero, toen hij door zijn vrienden werd neergestoken in de Romeinse Senaat ?
Bart Dewever is een ‘honorable man’. Net zoals Brutus dat ook was…..

C'est une mauvaise décision que le CD&V a prise. Le CD&V participe aujourd'hui à un gouvernement qui n'a plus la majorité en Flandre. C'est un gouvernement de Vichy. Quand le gouvernement violet (libéraux et socialistes, NdlR) a voulu s'appuyer sur les francophones pour rester au pouvoir, Yves Leterme a regardé Guy Verhofstadt dans les yeux et lui a dit dans un débat télévisé : "Si tu fais cela, on va te combattre de La Panne jusqu'à Opgrimbie". Il a dit cela textuellement en utilisant des termes très militaires. Maintenant, Yves Leterme est Premier ministre d'un gouvernement sans majorité en Flandre : c'est incroyable. C'est incroyable, c'est vraiment la traversée de la vallée de la honte.
Rétrospectivement, regrettez-vous ce cartel entre les deux partis? Etait-ce un coup pour rien ?
C'est faux ! C'est le contraire. Dans les esprits, en Flandre, les résultats sont gigantesques. Nonante pour cent des Flamands sont aujourd'hui convaincus que la Belgique est condamnée à disparaître.
Aujourd'hui, les partis francophones se félicitent que la N-VA ait quitté le terrain...
Qu'ils se félicitent, qu'ils s'amusent, qu'ils dansent. Je les remercie : ils font un travail remarquable pour le progrès de la cause nationaliste flamande.
…/…
Donc, la réforme de l'Etat ne va pas subitement réussir parce que la N-VA est hors du coup ?
Mais vous pensez que je suis un magicien ? Comment aurais-je pris le pays en otage pendant quinze mois avec mes six députés? C'est ridicule. Je suppose qu'on va me prouver maintenant que ce pays n'est pas incapable d'avoir une gouvernance efficace. Qu'on le fasse. Je serais très surpris qu'on ait une gestion du budget ou de l'immigration qui plaise à la fois aux Flamands et aux francophones. On va me prouver que le chômage en Wallonie va baisser maintenant que je suis hors du jeu. On dit n'importe quoi aujourd'hui. On dit par exemple que la N-VA refuse les compromis, que nous sommes des caractériels ou que nous sommes incapables de négocier. Mais la vérité est que jamais, au cours des quinze mois écoulés, il y a eu un document sur lequel nous prononcer.


En quinze mois de négociations, qu'avez-vous appris sur les francophones ?
On a toujours cru, en Flandre, qu'il y a avait un front francophone. Moi, j'ai vu que ça n'existait pas. C'est presque une guerre civile chez vous entre les partis. Mais les francophones ont un avantage énorme, c'est qu'ils doivent défendre des positions. Les Flamands veulent réformer, changer. Nous devons obtenir des majorités pour changer les choses tandis que les francophones ne font que défendre. C'est plus facile. Tout dans ce pays est constitué pour maintenir le statu quo, entre les sonnettes d'alarme, les conflits d'intérêt et les doubles majorités... Ce qui m'étonne, c'est que les francophones n'ont jamais vraiment compris l'avantage d'avoir une réforme équilibrée. Ils se battent pour le statu quo en pensant que ça va perdurer. Mais non ! On vit dans un pays où les Flamands sont majoritaires : une minorité ne peut pas éternellement bloquer certaines demandes. Ce qu'on a eu en retour, c'est des demandes de morceaux du territoire flamand.
La N-VA se présentera-t-elle seule aux élections ?
Oui.
Kris Peeters dit que le cartel pourrait se réformer pour les élections...
Demandez-lui. Peut-être tient-il déjà compte de l'échec du dialogue communautaire. Le cartel, c'est fini. Le CD&V n'a tenu aucune de ses promesses électorales. Le roi est tout nu, le CD&V est tout nu.
Quel est l'objectif électoral de la N-VA ?
On verra bien. Nous sommes un parti modeste, nos caisses ne regorgent pas d'argent. Mais nous sommes vraiment très confiants. On se présentera devant les électeurs seuls et on va voir.
Pourquoi ne montez-vous pas une alliance avec la Liste Dedecker ?
Parce qu'il y a, c'est vrai, plusieurs partis qui veulent l'indépendance de la Flandre. Cela dit, les différences sont énormes. La N-VA est pour la négociation, elle est pour l'Union européenne. Elle est pour une indépendance de la Flandre négociée dans le cadre européen. Le Vlaams Belang est un parti révolutionnaire, d'extrême-droite et antieuropéen. La Liste Dedecker, ce n'est pas très clair. C'est un parti construit autour de Jean-Marie Dedecker. On ne sait pas toujours précisément quelles positions il va défendre. On sait qu'il a un cœur flamand, mais pour le reste... Sur le plan socio-économique, les électeurs de la N-VA sont plutôt de centre-droit et conservateurs tandis que ceux de Dedecker sont des néolibéraux. Ce sont des différences énormes. Avec le Belang, on ne coopérera jamais. Avec Dedecker, c'est délicat. Le profil de nos électeurs ressemble vraiment à celui des électeurs du CD&V.

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