woensdag 24 september 2008

VLAANDEREN = KOSOVO (maar beter)

VLAANDEREN = KOSOVO (maar beter)

Die Franse politoloog, illustere onbekende, maar binnen gehaald door Tante Libre, vertelt vandaag ineens belangrijke dingen. Om nu niets, maar dan ook niets te laten verloren gaan door vertaling, geef ik het artikel hier zoals ik het gevonden heb. Maar als La Libre Belgique na vandaag nog lang op Het Paleis/Le Paleis zal gelezen worden, durf ik te betwijfelen….U moet me niet geloven, maar de kans bestaat dat IK hun abonnement over neem…als jet gratis is, natuurlijk.

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Le politologue français Moreau Defarges est inquiet à propos de la Belgique. Et pour lui, elle a un point commun avec le Kosovo : la rancœur communautaire.

"Le Kosovo, c'est la Flandre"
Christophe Lamfalussy
Mis en ligne le 24/09/2008
Le politologue français Moreau Defarges est inquiet à propos de la Belgique. Et pour lui, elle a un point commun avec le Kosovo : la rancœur communautaire.
ENTRETIEN
La France républicaine ne s'explique jamais sur les affaires intérieures des autres Etats, et encore moins sur celles de la Belgique.
Mais, à l'égard de sa voisine du Nord, une inquiétude existe, qu'exprime ici Philippe Moreau Defarges, un conseiller extérieur du Quai d'Orsay, dans une interview à "La Libre Belgique".
Ce professeur de Sciences Po à Paris est aussi chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI) qui a présenté hier soir à Bruxelles son rapport annuel. Dans celui-ci, un petit article au titre provocateur "Belgique-Kosovo : la fêlure".
Philippe Moreau Defarges, le Kosovo, c'est la Flandre ?
Oui, avec cette idée du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, les Flamands peuvent se dire : pourquoi pas nous ? Mettre le Kosovo et la Belgique sur le même plan, c'est évidemment choquant. Mais c'est le même problème : comment, dans le monde actuel, peut-on concilier la stabilité des Etats, un élément essentiel de l'ordre international, et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ? Si ce droit des peuples devient systématiquement prioritaire, les Flamands, les Albanais de Macédoine, les Kurdes... deviendront indépendants... Nous entrons dans une logique sans fin.
On a souvent dit que la Belgique est le laboratoire de l'Europe.
Tout à fait... La Belgique est un laboratoire car elle vit en son sein l'un des problèmes les plus graves de l'Europe, c'est-à-dire ce droit des peuples qui vaut aussi pour la Catalogne, l'Ecosse, le pays Basque ou la Corse.
Le Kosovo n'était donc pas, selon vous, un cas à part ?
Non. Car la question de l'intégrité territoriale se pose partout. Est-ce que Taïwan fait partie de la Chine ? Ou est-ce que Taïwan a le droit de disposer d'elle-même et de se constituer en peuple taïwanais distinct du peuple chinois ?
Comparer la Belgique au Kosovo, c'est comparer un pays paisible à un pays où les problèmes ont été réglés par le feu et le sang. N'est-ce pas différent ?
Vous avez raison. Mais, pour moi, c'est une différence de méthode. Dans un cas, on a utilisé comme vous dites le feu et le sang. Dans l'autre, c'est le dialogue et la négociation. Il n'empêche que le fond du problème est le même. Quand est-il légitime de dénoncer un pacte étatique ? Au fond, les Kosovars ont plus de légitimité à briser le pacte étatique serbe que les Flamands ont à briser le pacte étatique belge. Au Kosovo, il y a eu des massacres avant et pendant la guerre de 1999. Il n'y a rien de comparable dans l'histoire belge.
Pourtant, le risque d'éclatement de la Belgique existe...
Est-ce que l'Etat belge va continuer d'exister ? C'est cela la grande question. L'Europe en parle peu, peut-être pour respecter la souveraineté belge, mais c'est une question grave.
Une chose que beaucoup ignorent : si la Belgique se scinde, la Flandre et la Wallonie devraient demander une nouvelle adhésion à l'Union européenne... Avec un risque de veto ?
Exactement. Si on lit les textes de la construction européenne, ce sont les Etats qui décident. Est membre de l'UE, la Belgique. Si la Flandre et la Wallonie se séparent, l'Etat belge disparaît. Qui sera le successeur ? Un tel débat existe aussi au Royaume-Uni. Les indépendantistes écossais affirment que si l'Ecosse devient indépendante, elle sera automatiquement membre de l'Union. Mais d'autres affirment que l'Ecosse devra poser sa candidature, auquel cas l'Angleterre pourrait y mettre son veto. Les grands pays se plaignent déjà aujourd'hui que les petits pays ont trop de pouvoir au sein de l'UE. Si ces pays se séparent

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